Publication : 20 février 2017

C'est bien connu, un bus ça prend de la place, beaucoup de place. Et quand il y en a 400, ça prend encore beaucoup plus d'espace.

Suivant cette logique, il a donc fallu abattre l'essentiel des arbres de la place de la gare, pour faire un grand "parking" à bus, dans un style un peu artisanal et très "dépouillé", bétonné et moderne (au mauvais sens du terme), puis l'essentiel des arbres du Palais de Justice pour dégager le passage au carrefour.

Tout ça est désormais bien connu depuis ce printemps, la municipalité nous montrant tous les jours son amour pour la tronçonneuse.

Mais un vélo aussi ça prend de la place (sisi, on vous le dit). Dans le cadre du réaménagement annoncé (attention, ne pas confondre avec "concerté") de la piste cyclable du Verney, il restait encore des arbres en trop, que les cyclistes auraient pu heurter. Oui, les 5 rescapés de ce printemps, ceux qui faisaient encore un petit rideau de verdure sur la place, ont également été décimés ce lundi matin. Heureusement, il reste encore les roseaux et nénuphars autour de la verrière du parking, et sa célèbre grenouille qui chante (-ait) les soirs d'été, au moins jusqu'à ce que son aquarium ne rentre en ébulition, ce qui lui serait probablement fatal.

Ceci dit, on en est réduit à supposer que cette opération se fait bien dans le cadre de ce déménagement, vu que pas grand monde ne semble être au courant des détails (pas même les principaux intéressés, les cyclistes et leurs représentants...). Quand je suis arrivé à Chambéry en 2008, cette piste cyclable qui traversait le parc était extraordinaire, enfin des conditions agréables pour pédaler. On ne peut que constater que le réseau se dégrade sérieusement depuis 2 ans, le lien avec la circulation "apaisée" ne semblant pas évident à faire...

Aujourd'hui, la vue est bien dégagée, au mois d'août on aura envie de s'y promener sous le cagnard. A noter qu'à gauche un arbrisseau a été planté, pour remplacer le magnifique magnolia qui s'y trouvait avant.

En tout cas, au train où les choses avancent, il ne restera plus beaucoup d'arbres à Chambéry en 2030 (la Fabrique du Territoire !!!), même si les imbéciles nous disent que c'est normal parce qu'une ville ce n'est pas une forêt.

Ah si, peut-être à Buisson-Rond, mais même là-bas, les massifs de rosiers disparaissent également. Mais c'est bien connu, les rosiers sont très sensibles aux maladies.

Et vu les commentaires agréables de Mr Chassot sur la découverture de la Leysse en 2013 sur son facebook, on se met à rêver d'une re-couverture bétonnée pour remettre quelques places de parking supplémentaires ?

On se sent bien à Chambéry ;-)

Je sens qu'on va avoir chaud cet été.

Publication : 7 février 2017

Ce 6 février 2017, dans le cadre de la 2ème partie du mandat, notre équipe municipale, ayant désormais réglé divers menus problèmes de circulation en ville, vient de commencer à s'attaquer à son vrai défi : redonner ses lettres de noblesses à notre bonne ville de Camberiacum.

Première réalisation : transformer le boulevard de la Colonne, qui ne ressemble à rien (ou à la limite à une route nationale du sud de la France avec ses rangées de platanes), en champ de tournoi de chevalerie !

La géographie du site est idéale, une belle place toute en longueur que l'on pourra ensabler, de la Sasson jusqu'au monument du comte de Boigne, avec à mi-chemin l'échoppe de la Mie caline pour restaurer les badauds, avouez que ça aurait quand même plus de gueule que son triste état passé de parking pour bus !

Les chevaux-vapeurs au gazole transformés en fidèles destriers !

Bien sûr, l'ancienne maison du tourisme, actuellement en décrépitude, serait transformée en écurie, et les vélos-bulles priés d'aller pédaler ailleurs, ça ne s'harmonise pas trop avec le paysage.

Ensuite, dans un 2ème temps, une nouvelle avenue sera percée afin de marquer à jamais l'ère Dantesque et ouvrir en grand une perspective entre l'hôtel de ville et l'avenue des Ducs.

Comme on peut le voir sur la photo, tous les éléments sont réunis : une belle vue dégagée depuis les escaliers de la mairie, les platanes inopportunément placés (et malades) ont été coupés, et les rues sont parfaitement alignées.

Enfin, des rumeurs laissent entendre que le nouvel ensemble de ces 2 rues serait élargi à 2 x 3 voies, les stationnements seraient évidemment supprimés pour plus d'élégance, et des cèdres du Liban centenaires plantés sur le terre-plein central.

On dit même que la nouvelle artère ainsi créée serait nommée l"Avenue d'Antain", mais nous n'avons encore trouvé aucune explication sur l'origine de ce nom.

Ces nouveaux aménagements devraient en tout cas amener de nouveaux flots de touristes italiens en quête de beauté, en tout cas tous ceux pas assez fortunés pour aller jusqu'à Paris.

Annecy n'a qu'à bien se tenir !

Mise à jour juin 2017 : le percement du boulevard de la colonne a bien été réalisé, officiellement pour "fluidifier le traffic automobile". Nous attendons encore les grands cèdres mais cela ne saurait tarder, l'automne étant la saison idéale pour planter.

Mise à jour 2 : malgré une extension des zones piétonnes autour de la statue du Général (le Chambérien, pas le Colombeyen), les hordes de touristes ne sont pas encore visibles. Le fait que les bornes escamotables ne soient toujours pas en service pour cause de petit problème de compatibilité des cartes n'y est sans doute pour rien.

Je l'ai toujours dit, tant que l'avenue des Ducs ne sera pas transformée en méga-piscine sur toute sa largeur, du Centenaire jusqu'au pont des Amours, ils préféreront aller à Annecy ou Aix-les-Bains...

Publication : 4 janvier 2017

Citoyens, Citoyennes !

Cette fois c'est décidé, vous allez voir ce que vous allez voir ! 1977 c'est du passé, nous sommes au XXIème siècle ! Les grands moyens sont de sortie pour régler ce petit problème de circulation chambérien, une fois pour toute.   Le territoire mobile est en marche !

Un plan d'action en 3 temps :

1) Communiquons	2) Construisons	3) Ignorons soigneusement le centre-ville

Résultat garanti ?

Tous les chambériens le connaissent bien depuis cet automne...

Et si ce n'est pas suffisant pour restaurer "l'apaisement" en ville, il reste toujours le Père Noel...

 On est pas sauvé.